Chiang Mai frappée par la sécheresse et les microparticules
Traduction résumée - Farang Ky Ay
La sécheresse est très préoccupante
La rivière Ping est en train de assécher, on peut la traverser à pied à certains endroits, notamment dans le Tambon Padaed
La rivière Ping dévoile sont lit par endroit, Tambon Padaed à Chiang Mai
De plus les puits, les étangs et autres retenues d’eau sont dans le même état, ce qui conduit les habitants à pomper la rivière Ping pour leurs cultures et jardins, au besoin en faisant des
barrages à l’aide de rochers et sacs de sable. Le département de l’irrigation a d’ailleurs installé 57 pompes à eau le long de la rivière Ping pour les aider.
10 districts sur 25 déclarés zones sinistrées, 10 camions citernes ont été mis en place pour fournir de l’eau aux habitants.
Le taux de Microparticules dépasse les normes
La province de Chiang Mai augmente ses efforts pour traiter le problème des fumées déclare Boonlert, le président de la région. Il compte faire plus de campagne contre l’écobuage (feux destinés
à se débarrasser de déchets végétaux et/ou servant à nourrir les terres de cultures) pour que la population ait plus conscience du problème que cela génère. En complément, des opérations visant
à générer de la pluie artificiellement sont en préparation (4 avions dédiés à cela depuis le 11 mars)
Il estime que même si le problème n’est pas aussi sévère à Chiang Mai qu'à Mae Hong Son et Chiang Rai où les taux crèvent le plafond, des mesures doivent être prises pour combattre les
fumées.
Doï Suthep, rendu invisible par les fumées
Elles dégradent le panorama et la beauté de Chiang Mai, pourtant une destination touristique de renommée mondiale. Des mesures ont été prises pour épandre de l’eau sur les routes et diminuer le
taux de particules dans l’air (mesure clairement incompatible avec l’état de sécheresse avancé). L’épandage est envisagé deux fois par jour, matin et soir, et la récupération des déchets épars
quotidiennement.
Le gouvernement a commencé à distribuer des masques à ceux qui seraient gênés par ces fumées
Le TAT de Chiang Mai s’inquiète des impacts potentiels des troubles politiques et de la pollution sur le tourisme durant la période de Songkhran. Il envisage une campagne de communication
internationale sur la situation actuelle et demande aux hôtels de faire des promotions pour favoriser une meilleure fréquentation. En effet en Avril dernier, elle est passée des 80% habituels à
59%.
Il indique que les fumées n’ont pas vraiment d’effet sur la fréquentation, même si le taux de particule dépasse la norme de 120 microgrammes par m3 dans plusieurs provinces. Le TAT ajoute que,
jusqu’ici, il n’a pas été informé d’annulations ou modification d’itinéraire des voyages en groupes organisés et les prévisions de fréquentation durant Songkhran semblent normales.
Le site du bureau de contrôle de la pollution met a jour quotidiennement le taux de particule constaté dans l'air: