LA VIE EN PAYS ISAN AU NORD DE LA THAILANDE VU DE L INTERIEUR
10 Janvier 2014
Une seule bonne nouvelle le bath le reste .....le tourisme va prendre une claque chacun sa croix..........
La bourse de Thaïlande a chuté de plus de 5% jeudi et le baht a atteint son niveau le plus bas en près de quatre ans alors que les investisseurs craignent que la crise politique ne s’enlise.
Nouvel épisode en perspective d'une crise qui a déjà fait huit morts, le leader des manifestants anti-gouvernementaux, Suthep Thaugsuban, mercredi, a fixé au 13 janvier son projet de
paralyser Bangkok, un blocage qu'il entend faire durer aussi longtemps que nécessaire pour évincer la Première ministre Yingluck Shinawatra et compromettre les élections anticipées prévues le 2
février.
Jeudi, l'un des leaders des Chemises rouges, Jatuporn Prompan, a fait savoir que le mouvement fidèle au clan Shinawatra se rassemblerait le même jour pour "ouvrir"
Bangkok, précisant que des manifestations pourraient commencer en province à partir du 5 janvier.
L'indice composite SET (Stock exchange of Thailand) a terminé jeudi en baisse de 5,23% à 1.230,77 points, son plus bas niveau en plus d'un an.
"La principale raison de la chute de la Bourse est la situation politique qui a affecté l'humeur du marché", a commenté Chai Chirasevenupraphand, de Nomura
Capital Securities. "Si la situation politique reste comme ça, le baht et la Bourse vont probablement rester faibles", a-t-il ajouté.
Le SET a perdu un quart de sa valeur depuis un pic à près de 1.650 points en mai dernier, en partie en raison des décisions de la Banque centrale américaine qui
affectent les investissements internationaux dans les marchés émergents.
Le baht est tombé à 32,95 pour un dollar jeudi, son plus bas depuis début 2010.
Pour tenter de désamorcer la crise politique, la première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra a dissous le parlement et convoqué des élections anticipées pour
le 2 février.
Mais le principal parti d'opposition, le Parti démocrate, a annoncé son boycottage du scrutin et les manifestants, qui veulent remplacer le gouvernement par un
"conseil du peuple" non élu, ont promis d'empêcher le vote.
Les opposants au gouvernement, qui ont réuni jusqu'à plus de 150.000 personnes par jour avant une pause pour le Nouvel An, accusent Yingluck d'être la marionnette
de son frère Thaksin, ancien Premier ministre, renversé par un coup d'État en 2006 et en fuite depuis 2008 pour échapper à une peine de deux ans de prison pour corruption.
Le milliardaire divise le pays entre masses rurales et urbaines défavorisées du Nord et du Nord-Est, qui l'adorent, et les élites de Bangkok qui le voient comme une
menace pour la monarchie.
Avec AFP (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) jeudi 2 janvier 2014