Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de TITIUDON

LA VIE EN PAYS ISAN AU NORD DE LA THAILANDE VU DE L INTERIEUR

Thailande :Bienvenu en enfer: Bangkok capitale du crime organisé

 

 

Colin Martin est un homme d’affaire européen naïf lorsqu’il débarque en Thaïlande après avoir obtenu un contrat pour sa société. Il va rapidement déchanter. Après s’être fait arnaquer d’une fortune il tente, sans succès, d’obtenir l’aide de la police thaïlandaise. Obligé de s’en remettre à lui-même, il poursuit l’homme qui l’a arnaqué, mais il se retrouve alors obligé de se battre. Dans la bagarre, il a accidentellement poignardé et tué le garde du corps de celui qu’il avait poursuivi.

 

Bienvenu en enfer

J’étais ravi. Un contrat avec une grande société comme celle là pourrait grandement m’aider à établir ma réputation. Je suis parti en Thaïlande sur le champ.

Personne ne m’avait dit que Bangkok était la capitale de la criminalité en Asie. Mes connaissances de la ville étaient superficielles. Je ne connaissais rien au marché noir thaï et aux dangers implicites encourus en travaillant là-bas. Avec le temps j’ai appris que Bangkok était la ville où tout avait son prix. J’étais inconscient du fait que le blanchiment d’argent et le crime organisé étaient les deux mamelles de l’économie thaïe.

Bienvenu en Enfer

Bienvenu en Enfer, la traduction francaise de Welcome in Hell, est un témoignage brutal sur les prisons et le système judiciaire thaïlandais. Dans cette extraordinaire tranche de vie, il raconte comment il a été arnaqué, son arrestation et la séance de torture qu’il a subie par la police, le procès injuste et les huit années de brutalité et de conditions misérables qu’il a du endurer

Alors que les bagarres entre gangs étaient rares, Bangkok possédait un dangereux monde souterrain que peu de visiteurs apercevaient. Quand je suis arrivé là-bas, le crime organisé avait découvert les avantages de la grande ville et de ses autorités corrompues. La ville était devenue le repère de toutes sortes de criminels. Si j’avais su qu’il y avait une grosse fraternité criminelle étrangère en plein travail à Bangkok, je n’aurai pas voyagé jusque là. J’ai toujours pensé que Bangkok était une ville facile à vivre. Mais ce n’était pas le cas et ça a été mon erreur fatale.

Avec le temps j’ai appris que Bangkok était la ville où tout avait son prix.

Bangkok, situé entre le Sud et l’Est de l’Asie, se prévalant d’un système de transport en commun et d’infrastructures de communications bien développé rendait l’endroit idéal pour des bandes qui souhaitaient s’implanter, organiser la vente de drogue ou se diversifier en termes de fraude élaboré. Ces gangsters se mélangeaient à la grande communauté expatriée des affaires et à la multitude des Chinois, Taïwanais, Russes, Coréens, Européens, Nigérians, Colombiens, Australiens et Néo Zélandais. Ils s’habillaient comme des hommes d’affaires et parfois même comme des investisseurs. Beaucoup de ces criminels étaient des résidents de longue durée. Ces malfrats contrôlaient le marché noir et c’est eux qui étaient responsables des arnaques dans la région. Ils avaient le pouvoir d’arranger n’importe quoi.

S’ils n’étaient pas dans le trafic d’héroïne, ils étaient dans la fabrication des contrefaçons. Des marques comme Nike, Polo, Lacoste, Christian Dior et Microsoft étaient produites industriellement par des contrefacteurs dans des usines installées dans la ville. Les Thaïs étaient si bons qu’ils avaient même commencé à fabriquer des produits pharmaceutiques contrefaits, de fausses marques de cigarettes et d’alcool. Ils pouvaient même produire des pièces d’ordinateurs factices.

Ces criminels étaient immunisés contre les poursuites en raison de la lenteur des procédures légales et des dessous de table versés aux officiers de police ‘amis’ qui fermaient les yeux. Le crime se mélangeait comme le ferait un virus dans le flux de Bangkok. Tout ça, je le sais maintenant, mais à cette époque j’étais complètement ignorant des dangers de l’Extrême Orient.

Editions Bamboo Sinfonia, 245 pages. Traduit de « Welcome to Hell » par Colin Martin

Bienvenu en enfer est en vente sur Livres de Thailande

Ko Chang, la victoire perdue
Ko Chang, la victoire perdue
Roman Historique
21,00€ 
Bienvenu en enfer
Bienvenu en enfer
Temoignage
18,90€ 
Les mémoires d'un détective privé à Bangkok
Les mémoires d’un
détective privé

Nouvelles
17,60€ 
Leçon Thaie
Leçon Thaie
Fiction
16,70€ 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
<br /> <br /> bonjour au fil de ma ballade sur le net je fait une halte sur votre joli blog<br /> <br /> <br /> bonne fin de semaine amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
T
<br /> <br /> Merci René de votre visite, je vous invite à continuer et à le faire connaitre.<br /> <br /> <br /> Bon week end.<br /> <br /> <br /> <br />