LA VIE EN PAYS ISAN AU NORD DE LA THAILANDE VU DE L INTERIEUR
17 Février 2011
Les Thaïlandaises mariées à des Africains utilisées à leur insu comme des mules pour faire entrer de la drogue en Thaïlande seraient de plus en plus
nombreuses, a déclaré le Bureau de répression des stupéfiants (NSB) cité hier par le Bangkok Post. Cette annonce est intervenue après l'arrestation à l'aéroport de trois
Thaïlandaises ayant récemment épousé des Africains, en possession de cocaïne, héroïne et méthamphétamine. Les gangs originaires d'Afrique pousseraient leurs membres à épouser des
femmes pour ensuite les tromper en dissimulant de la drogue dans leurs bagages. Ils utiliseraient cette technique dans d'autres pays sud-est asiatiques tels que la Malaisie, le Laos
et le Cambodge, a déclaré le chef du NSB Atithep Panjamanond. "Bien sûr, nous ne sommes pas en train de dire que tous les Africains venant en Thaïlande enfreignent la loi, mais
nous surveillons de très près les ressortissants des pays comme le Kenya, le Nigeria, le Mali et le Ghana", a-t-il précisé. Lors des douze derniers mois, 51 Africains suspectés
d'être des dealers ont été arrêtés à l'aéroport Suvarnabhummi. Dans son édition Spectrum du 6 janvier 2011, le
Bangkok Post publiait la liste des Thaïlandaises emprisonnées dans le monde pour avoir trafiqué de la drogue – sciemment ou à leur insu -, d'après des chiffres du
ministère des Affaires étrangères. Elles seraient 138 en Malaisie, 65 en Chine, 38 à Singapour, 20 au Brésil, 17 en Argentine et au Laos, 15 à Taïwan, 12 en Inde et en Birmanie, 7
au Japon, en Israël, et au Pérou, 5 au Pakistan et en Corée du Sud, 4 en Indonésie, 2 en Norvège, en Afrique du Sud, en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis, et 1 en Équateur,
au Népal et aux États-Unis.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) mardi 15 février 2011